La Mairie de Paris lancera une enquête sur un modèle économique permettant la gratuité des transports en commun dans toute la métropole d'ici à 2020. D'autres villes françaises ont déjà sauté le pas de la gratuité, en voici quelques exemples.
En France, 23 réseaux de transports sur 250 sont gratuits. Jean Legendre, ancien maire de Compiègne est le premier en Europe à avoir pris la décision de rendre gratuits les transports en commun de sa ville. L'idée était de permettre aux habitants non véhiculés d'avoir accès au centre-ville. Son projet a séduit d'autres villes comme Gap en Provence-Alpes-Côtes d'Azur.
À Châteauroux en Centre-Val de Loire, les bus circulaient pratiquement vides en 2001. Les transports en commun ne représentaient que 14% du budget. Un an après l'instauration de la gratuité, la fréquentation a connu une forte hausse de plus de 80%. Un bilan satisfaisant pour la ville.
La dernière en date : Dunkerque
Les 200.000 Dunkerquois peuvent se déplacer gratuitement à travers le réseau DK Bus Marine tous les week-end. Cette mesure, défendue par Patrice Vergriete, président de Dunkerque Grand Littoral, risque d'évoluer et de s'appliquer à tous les jours de la semaine au cours de l'année 2018.
Le maire espère convertir au bus les habitants qui fréquentent peu le réseau de transport local. Les bénéfices étant de 4,5 millions d'euros par an grâce à la vente des titres de transport, ce manque à gagner ne représentait que 10% du budget des transports en commun, expliquant ainsi la facilité de l'adoption de cette mesure.