Dans un communiqué adressé au Figaro lundi, Nathalie Baye, ex-femme de Johnny Hallyday, a apporté son soutien à David Hallyday et Laura Smet, révélant, elle aussi, des relations tendus entre Laeticia Hallyday et les enfants du chanteur.
Jusqu’à présent, Nathalie Baye s’était abstenue de commenter l’affaire qui déchire le clan Hallyday depuis plusieurs semaines. Mais «la multitude de mensonges et d'attaques circulant dans la presse et sur les réseaux sociaux [l'ont] fait sortir de [son] silence».
Dans ce communiqué, l’actrice, mère de Laura Smet, soutient sa fille ainsi que David Hallyday (issu d’un précédent mariage avec Sylvie Vartan). «J'apporte toute ma force et mon amour à David et Laura», écrit-elle. «Johnny aimait ses enfants, les aînés David et Laura ainsi que Jade et Joy. Malheureusement, les aînés étaient les bêtes noires de leur belle-mère. Johnny en a beaucoup souffert, David et Laura aussi», lance ainsi Nathalie Baye, dépeignant une réalité «beaucoup moins gracieuse» que ce que pouvaient laisser penser les photos de famille du clan Hallyday.
«Une grande injustice»
«Toute la famille Boudou est citée sur le testament, jusqu'au frère que Johnny ne supportait pas, tandis que David et Laura, artistes eux-mêmes, se voient refuser ne serait-ce que le droit d'écouter le projet d'album posthume de leur père», continue Nathalie Baye.
«Être nié dans cette filiation artistique est reçu comme une vraie douleur et une grande injustice. Que faut-il faire pour retrouver la raison ? Tous ceux qui ont aimé Johnny ne peuvent que le souhaiter», ajoute la comédienne. Le frère de Laeticia que «Johnny ne supportait pas», Grégory Boudou, est gérant d'une discothèque au Cap d'Agde. Et c'est lui qui deviendrait, si sa sœur venait à mourir, l'exécuteur testamentaire de l'héritage du rockeur.
Les aînés ont intenté une action en référé dans le but d'obtenir un droit de regard sur l'album posthume de leur père, ainsi que le gel de son patrimoine dans l'attente du règlement du litige sur l'héritage. Une première audience en référé a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre.