La mairie de Paris a présenté ce mardi ses engins nouvelle génération afin d'améliorer la propreté dans les rues.
Anne Hidalgo a en effet assité à la mise en service des premiers modèles de la flotte de 170 laveuses et aspiratrices de trottoir, qui entreront en fonction d’ici au mois de juin. Parmi elles, 25 seront des engins hybrides ou électriques, propres et silencieux.
À peine présentées et déjà sur le terrain ! Sur les 170 nouvelles laveuses et aspiratrices de trottoir qui seront en activité d’ici juin 2018, 25 seront des modèles hybrides ou électriques. #PrioritéPropreté #Propreté #Paris #Environnement pic.twitter.com/mGzm753CgK
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 23 janvier 2018
Des camions-benne au gaz naturel ainsi qu’un bateau de nettoyage des berges de Seine viendront également compléter la flotte municipale. La ville a prévu d’investir cette année 32 millions d’euros pour l’achat de ces nouveaux matériels
Un budget de 32 millions d'euros a été voté lors du conseil de Paris de décembre dernier. Le but de la mairie est triple : «en finir peu à peu avec les machines diesel, avoir un matériel plus performant et silencieux, notamment pour les interventions matinales, et avoir des machines adaptées aux espaces larges», souligne Mao Peninou, adjoint parisien à la propreté.
Un nouveau modèle de poubelles de rue
Aucune embauche d’agent de nettoyage ou d’éboueur n’est cependant à l’ordre du jour, «d’importants efforts» ayant été réalisés ces trois dernières années, avec 250 nouveaux employés. Par ailleurs, la mairie va commander en 2018 un nouveau modèle de poubelles de rue, de plus grande capacité et surtout doté de panneaux voltaïques, afin de compacter les détritus.
A noter que la question de la propreté sera aussi au cœur du conseil de Paris du mois de février prochain. Le résultat d'une mission d’information et d’évaluation menée par l'opposition doit être présenté, tout comme le compte rendu des sept conférences citoyennes qui ont eu lieu sur le sujet depuis trois mois, ainsi que l’avis du conseil parisien de la jeunesse.
«A la suite de ces trois avis, nous pourrions éventuellement ré-intervenir sur la question de la propreté, y compris budgétairement», admet Mao Peninou.