Maux de tête, risque d’AVC, perte de libido, nausées… Face à ces effets secondaires, les Françaises sont de moins en moins séduites par la pilule et choisissent de se tourner vers d’autres moyens de contraception.
Quels sont-ils ?
Le préservatif
Le préservatif est le seul moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles. Il existe deux types de préservatifs : masculin et féminin. Le premier, le plus courant, peut-être en polyuréthane ou en latex et il en existe plusieurs tailles tandis que le deuxième doit se placer dans le vagin avant le rapport.
Toutefois cela reste une contraception insuffisante puisque le taux d'échec est estimé entre 3% et 14%. Il est recommandé de l'utiliser en complément d’un autre moyen de contraception.
L'injection de progestatifs
Les progestatifs injectables ont les mêmes effets que la pilule. Ils entraînent un blocage de l'ovulation. Les injections doivent se faire tous les trois mois par un médecin, une infirmière ou une sage-femme. L'inconvénient est qu'une fois injectés, il est impossible de les retirer et il faut attendre que les effets cessent. Les effets secondaires sont comme ceux de l'implant : prise de poids et troubles des règles.
L'implant
Ce bâtonnet qui est posé dans le bras a une durée de 3 ans. Il diffuse une dose continue de progestérone. Une fois posé, il n'y a plus à s'en soucier (à l'inverse de la pilule où une seule oubliée ne protège plus). Les effets secondaires sont toutefois fréquents : acné, prise de poids, influence sur le flux des règles. Mais l'implant est efficace à 99,9% : une des alternatives à la pilule la plus efficace. Son prix est de 106,44 euros et est remboursé à 65%.
Le stérilet
Le stérilet a toujours eu une mauvaise image à cause des risques de stérilité mais aujourd'hui, les femmes ont de plus en plus recours à ce moyen de contraception. La pose est réalisée par un médecin ou une sage-femme et le stérilet reste en place entre 4 et 10 ans. Son prix est de 30,50€ et est remboursé à 65%.
L'anneau
L’anneau vaginal doit être inséré comme un tampon et l’utilisatrice le garde pendant trois semaines. Son utilisation est aussi efficace qu’une pilule combinée (protège à 99,71%).
Côté inconvénients, les mêmes effets secondaires que la pilule et le stérilet peuvent parfois être ressentis pendant les rapports sexuels. Son prix est de 16 euros par mois.
Le patch
Le patch, qui se présente sous forme de timbre à coller sur la peau, délivre une dose hormonale dans le sang à travers la peau. Il doit être appliqué sur les épaules, le ventre ou en bas du dos mais jamais près du sein, comme l’explique le site choisirsacontraception.fr
Même s’il est plus pratique que la pilule (à changer toutes les semaines), les effets indésirables sont les mêmes. La boîte de trois patchs coûte environ 15 euros et n’est pas remboursée.