Le 11 novembre, Château-Larcher (Vienne) a rendu hommage aux victimes de la Première guerre mondiale, mais aussi à Chloé Boissinot, tuée à la terrasse du Carillon le 13 novembre 2015 à Paris.
«Aux victimes du terrorisme, Chloé Boissinot 13 novembre 2015» peut-on lire sur la plaque commémorative blanche désormais accrochée au monument aux morts, aux côtés des noms des soldats.
La plaque en hommage à Chloé Boissinot, victime des actes terroristes du 13/11/15 dévoilée sur monument aux morts de Château-Larcher (86) pic.twitter.com/gwI84ngCsk
— Jérôme Vilain (@F3Vilain) 11 novembre 2017
Cet hommage est une première en France et c'est le maire de la commune, Francis Gargouil, qui est à l'initiative du projet.
Normalement, seuls les noms des soldats sont inscrits sur les monuments aux morts. Cette plaque est donc pour le moment en sursis, une dérogation sera faite pour que le législateur approuve cet ajout unique.
France 3 Nouvelle Aquitaine, présent lors de la cérémonie, a interrogé la mère de la jeune femme, qui aurait 28 ans aujourd'hui.
Selon Elisabeth Boissinot, sa fille «était française et c'est pour ça qu'elle a été tuée, parce qu'elle aimait la France, qu'elle aimait vivre à la française. Pour moi, c'est une victime comme ceux qui sont morts en 14/18 ou 39/45».