Le député LREM de Moselle Christophe Arend, qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour «harcèlement et agression sexuelle», a adressé mercredi 25 octobre un courrier aux élus de son groupe, dans lequel il conteste les «atrocités» qu'on lui prête.
«Les médias se font l'écho d'une plainte qui aurait été déposée contre moi par une ancienne attachée parlementaire», a-t-il écrit dans le courrier, transmis au président du groupe Richard Ferrand, aux députés LREM et au président de l'Assemblée, François de Rugy.
Une enquête préliminaire a, en effet, été ouverte lundi à son encontre par le parquet de Sarreguemines pour «harcèlement et agression sexuelle».
Cette enquête fait suite à une plainte déposée par son ex assistante qui l'accuse d'avoir multiplié «les remarques sexistes», les «gestes déplacés», et d'avoir «tout fait pour la faire craquer».
L'élu a déposé plainte pour «dénonciation calomnieuse». «Je conteste avec la plus grande fermeté ces atrocités que l'on me prête de façon malveillante», a-t-il écrit.
Dans son courrier, Christophe Arend ajoute qu'il a «pleinement confiance en la justice» et se dit «certain qu'elle saura, en temps utile, déclarer son innocence».