La capitale compte 1,3 million de logements, soit 50 000 de moins qu’il y a sept ans. Mais le nombre de locations touristiques, lui, ne cesse de grimper.
Airbnb, plate-forme qui concentre la majorité des offres de ce type, en propose désormais pas moins de 86 000, contre 56 000 à la rentrée 2016, selon une étude publiée ce lundi par l’Agence départementale sur le logement (Adil) et l’Observatoire Airbnb. Parmi ces propositions, les Parisiens mettent surtout à disposition des T2 (68 %), des T3 (16 %) et des studios (9 %).
Or, pour un deux pièces, un mois de location traditionnelle engendre 997 euros de loyer, contre 2 445 euros sur Airbnb. Des chiffres aussi spectaculaires pour les trois pièces (1 445 euros contre 4 371 euros) et les T1 (777 euros au lieu de 1 935 euros).
En présence notamment du député LREM, Pacôme Rupin, l’Adil a ainsi effectué plusieurs propositions ce lundi, lors d’une table ronde, pour mieux encadrer les locations touristiques, comme la réduction de nuitées autorisées (120 par an actuellement, fixées par l’Etat).