Le marché immobilier parisien est à un niveau historiquement haut. Au deuxième trimestre 2017, le prix moyen des appartements anciens a en effet atteint 8.670 euros/m2, dépassant le précédent record établi à l’été 2012 (8.460 euros/ m2).
Selon un communiqué publié ce jeudi par les notaires Paris-Ile-de-France, la hausse des prix, de 6,6 % en moyenne sur un an, touche toute la capitale, de +2,9 % pour le 4e arrondissement, à + 11 % pour le 10e.
Ainsi, Paris ne compte plus aucun arrondissement où le prix moyen est inférieur à 7.000 euros/m2. Et seuls trois (18e, 19e et 20e) restent à moins de 8.000 euros, contre six il y a un an. A l’opposé, les huit premiers arrondissements dépassent désormais la barre symbolique des 10.000 euros/m2, pour atteindre 12.820 euros/m2 dans le plus cher, le 6e.
Les quartiers les plus abordables sont ceux de La Chappelle (6.350 euros/m2, + 2,3 %) et de la Goutte-d'Or (6.520 euros/m2, + 1,7 %) dans le 18e arrondissement, ainsi que celui de Pont de Flandres (6.580 euros/m2, + 7,2 %) dans le 19e.
Du côté des plus onéreux, ce sont ceux de Saint-Germain-des-Prés (14.460 euros/m2, + 1,8 %), des Champs-Elysées (13.890 euros/m2, +18,5 %) et celui de la Monnaie (13.540 euros/m2, + 13,5 %), dalns les 6e et 8e arrondissements.
Cette hausse des tarifs a tendance à freiner le marché parisien, où les ventes ont «seulement» progressé de 10 % en un an, contre 24 % dans le reste de la région. Mais pas de quoi provoquer une chute des prix dans la capitale pour autant, car «l’offre en logements y reste insuffisante», selon les notaires.
Car d’après les avant-contrats enregistrés par les notaires, les prix devraient même continuer de s’envoler durant l’automne, pour atteindre près de 8.900 euros/m2 en octobre.