Sourires et échanges avec les athlètes de tous les âges: le président Emmanuel Macron a virtuellement lancé jeudi les épreuves de voile des jeux Olympiques de Paris en 2024 sur la marina du Roucas Blanc, à Marseille.
«Dans sept ans, il y aura les Jeux ici, tu as intérêt à être prêt !», a lancé Emmanuel Macron à un jeune navigateur. Non loin de lui, le président du Comité international olympique Thomas Bach distribuait des pin's avec les anneaux olympiques.
Accueilli par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et de députés marseillais, M. Macron était également accompagné de la ministre des Sports, Laura Flessel.
La délégation est notamment descendue au niveau de la mer pour rencontrer des athlètes, enfants, sportifs de haut niveau et handisportifs. Pendant plus d'une heure, M. Macron a échangé avec eux, il a reçu d'une petite fille un dessin de baleine, un scoubidou, et a signé des autographes sur des tee-shirts d'enfants du club de voile.
«Ces Jeux seront les Jeux de toute la France et de tous les Français», a insisté le président.
Pour Thomas Bach, «le fait que nous soyons à Marseille montre l'unité de ce projet, fait pour être partagé par tous les Français, mené par un champion olympique (Estanguet) et un soutien sans faille du monde politique».
«Un signal fort»
«Le président voulait tout de suite après l'obtention des Jeux envoyer un signal fort, qu'ils ne sont pas que pour les Parisiens», a expliqué Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des JO 2024 (COJO).
De retour de New York, où il participait à l'assemblée générale des Nations Unies (ONU), le président a d'abord eu un aperçu de la future marina olympique, depuis un promontoire surplombant la mer, orné des anneaux.
«Ce bassin est reconnu mondialement, a ajouté Estanguet, il a accueilli beaucoup de régates, c'est un bassin magnifique pour les spectateurs».
«Les premiers spectateurs seront à 100 mètres du premier bateau, on ne peut pas faire mieux», a précisé Didier Reault, adjoint au maire délégué à la mer et au nautisme, chargé de la visite guidée. L'édile a présenté «un stade nautique mondial, le deuxième stade de Marseille après le Vélodrome», qui recevra lui des matches du tournoi olympique de foot. L'adjoint a promis «un spectacle pour le grand public», avec des tribunes installées à même la corniche Kennedy pendant les épreuves, coupant la circulation.
Un site «clinquant», a réagi M. Macron, «spectaculaire» pour le président du CIO, Thomas Bach.
La délégation s'est ensuite rendue en bateau à la mairie de Marseille, sur le Vieux-Port.