Benoît Hamon, ancien candidat à la présidentielle, lance ce samedi le «mouvement du 1er juillet», dans la capitale française.
Cette initiative à l'appellation provisoire entend «refaire la gauche» en se tenant à bonne distance du PS, sans rompre le lien.
«Benoît Hamon a souhaité proposer la construction d'un mouvement à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans une gauche nouvelle, citoyenne, intellectuelle, sociale, écologiste et européenne, qui invente des solutions de progrès face aux grandes évolutions du monde», détaille le tract de présentation de l'événement, qui se tiendra de 13H30 à 21H00 sur la pelouse de Reuilly à Paris (XIIe).
Au programme: des prises de parole de représentants de la société civile et du monde politique, un «procès citoyen» sur le thème de l'alimentation, des «ateliers» pour inventer «de nouvelles formes et de nouveaux outils pour reprendre le pouvoir».
M. Hamon s'exprimera à 17H30 avant un moment plus festif. Environ 15.000 personne se sont inscrites à l'événement. Parmi les personnalités politiques annoncées, pas de grandes surprises: les anciens ministres Philippe Martin et Dominique Bertinotti, les écologiste Yannick Jadot et Cécile Duflot étaient tous déjà présents au côté de M. Hamon durant sa campagne.
Rendez-vous demain 13h30 #PelouseReuilly #M1717 https://t.co/SJepLNstRK pic.twitter.com/OcYHwBvW1A
— Benoît Hamon (@benoithamon) 30 juin 2017
Le vainqueur de la primaire du PS, sèchement battu à la présidentielle (6,3%), puis au premier tour des législatives (22,59%), avait annoncé le lancement de ce mouvement «transpartisan" dès le 10 mai.
Un parti ? M. Hamon et son entourage récusent le terme, soulignant que le mouvement n'a pour l'instant pas vocation à présenter des candidats aux élections. «Dire que l'on crée un nouveau parti, c'est déjà fermer des portes», affirme aussi l'ancien député.