Le premier et le second tour des législatives auront lieu respectivement les dimanches 11 et 18 juin 2017 en France et dans les territoires d'outre-mer.
A l'instar de la présidentielle, les législatives sont des élections qui se déroulent tous les cinq ans. Elles visent à élire les 577 députés qui siègeront pendant le quinquennat du président élu. Ainsi, pour mettre en oeuvre ses mesures et faire voter des lois et des réformes par l’Assemblée Nationale, le nouveau président doit disposer d’au moins 289 députés faisant partie de son mouvement ou de celui de ses alliés qui le soutiendront.
Ces élections se déroulent au suffrage universel direct dans les 577 circonscriptions que comptent la France et ses territoires d’outre-mer. S’il n’est pas contraint de se présenter dans sa circonscription d'origine, un candidat ne peut concourir pour le poste de député dans plusieurs circonscriptions à la fois.
Le député est susceptible d'être élu dès le premier tour en comptabilisant au moins 50% des suffrages sur un nombre de voix au moins égal à 25% des électeurs inscrits dans la circonscription. Si aucun candidat ne remporte la majorité, un second tour est organisé avec deux, trois, voire quatre candidats, à condition qu’ils aient obtenu un nombre de suffrages supérieur ou égal à 12,5% des électeurs inscrits.
Pour élire un député, il faut, comme pour l’élection présidentielle, s’être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2016, posséder la nationalité française et avoir plus de dix-huit ans. Ce vote peut également être effectué par procuration, ou par correspondance pour les français à l’étranger pendant le scrutin. Cette année, suite à la déclaration du Ministère des affaires étrangères le 6 mars 2017, les électeurs ne pourront plus voter sur Internet, en raison notamment des risques de cyberattaque.
Depuis l’essor d’autres partis et mouvements politiques en France, dont En Marche !, le Front National et la France Insoumise entraînant la fin du bipartisme entre le Parti Socialiste et Les Républicains, la constitution d’une majorité autour du futur président de la République semble plus que jamais incertaine.