Emmanuel Macron a quitté la présidence du mouvement «En Marche!» qu'il a fondé, et qui a été rebaptisé «La République en Marche».
Alors même qu'un sondage Kantar Sofres OnePoint révèle que 49% des Français aimeraient une cohabitation, le nouveau président de la République se lance ainsi dans la campagne des législatives, espérant obtenir une majorité pour gouverner.
Selon le député macroniste du Finistère et secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand, l'objectif premier est que le chef de l'Etat ne rassemble plus uniquement au sein de son propre «camp».
«La République en marche»
Le nom des 577 candidats, soit un par circonscription, pour les élections sera divulgué avant jeudi midi.
Comme le rappelle le Figaro, Emmanuel Macron a l'intention d'investir 50% de candidats qui ne sont pas issus de la société civile. Ces derniers ne seront pas exhortés à quitter leur parti politique, mais plutôt à se rassembler, de manière unanime, sous «La République en marche», précise le quotidien.
Pour l'heure, le nom du successeur d'Emmanuel Macron n'a pas été divulgué. «On va en discuter... Je n'exclus rien», s'est contenté de déclarer Richard Ferrand. Mais selon les informations de nos confrères du Figaro, il pourrait s'agir de Philippe Grangeon, conseiller du PDG de Capgemini.