L'histoire, rapportée par Le Parisien, tient du miracle. Deux policiers ont vécu un moment surréaliste jeudi dernier.
Appelés pour un arrêt cardiaque, l'officier de la police judiciaire et le gardien de la paix se rendent à l'appartement d'une femme de 49 ans, mère de famille divorcée, souffrant d'anorexie sévère depuis l'âge de 20 ans. C'est sa fille de 18 ans qui, après l'avoir trouvée inanimée, avait appelé les secours depuis la loge de la gardienne.
Les pompiers de la caserne Massena et le médecin du Samu de l'hôpital Salpêtrière étaient déjà intervenus, ce dernier ayant constaté que la victime ne respirait plus, avant de la déclarer morte, à 18h10. Il avait ensuite signé le certificat de décès.
La victime déja recouverte d'un drap
Lorsque les deux policiers arrivent sur place, ils entament comme le veut l'usage les constatations pour l'enquête aux fins de recherche des causes de la mort. Mais lorsqu'ils soulèvent le drap qui recouvre le corps, ils constatent «des mouvements au niveau du ventre».... avant de se rendre compte que son pouls est actif.
L'un des policiers appelle alors les pompiers pour leur demander conseil sur la bonne façon d'administrer un massage cardiaque. Les deux fonctionnaires se relaient alors durant près d'une demi-heure, tout en parlant à la victime et en lui tenant la main. Quand soudain, le coeur de la victime repart «sur un rythme de croisière», comme ils l'ont raconté au Parisien.
Après avoir été transportée en réanimation à l'hôpital Necker, la femme y est toujours hospitaliée à ce jour, mais se porte bien. Sans les deux policiers, elle aurait pu être enterrée vivante.
Les deux héros recevront la médaille du courage et du dévouement, à la demande du maire PS du XIIIe, Jerôme Coumet, a demandé à ce que