Auparavant recommandé, désormais obligatoire : à partir de ce mercredi 22 mars, la loi impose aux moins de 12 ans de porter un casque à vélo, une «mesure douce » selon les autorités qui espèrent voir cette pratique se diffuser par ricochet chez les cyclistes de tous âges.
La mesure avait été annoncée en octobre 2015 lors d'un Conseil interministériel de sécurité routière. Elle entre en vigueur mercredi : une personne transportant ou accompagnant un enfant de moins de 12 ans sans casque à vélo devra s'acquitter d'une amende de quatrième classe (90 euros).
«C'était pas déjà obligatoire ? Même sans loi, c'est du bon sens ! Qui ne met pas de casque à son enfant ?», s'étonne Stéphanie qui, avec le retour des beaux jours, a ressorti son vélo pour aller chercher Marine, quatre ans, à l'école. Mère et fille portent un casque, une «évidence» pour cette trentenaire parisienne.
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Les effets protecteurs du casque sont reconnus. Selon la Sécurité routière, il diminue le risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, celui de blessure mineure de 31% et celui de blessure au visage de 28%.Le casque est obligatoire dans 12 pays de l'Union européenne. En Finlande, il est imposé à tout âge, jusqu'à 18 ans en République tchèque et Lituanie, jusqu'à 16 ans en Espagne, Croatie et Estonie, jusqu'à 15 ans en Suède, Slovaquie et Slovénie, jusqu'à 12 ans en Autriche et Lettonie et jusqu'à 10 ans à Malte.
«Il s'agit d'attirer l'attention de tous à travers une mesure qui est facile à accepter», explique le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe. «C'est une mesure douce, qui a aussi une valeur pédagogique envers les parents», précise-t-il: «si un parent n'en met pas, l'enfant va demander Pourquoi tu ne mets pas de casque ?. On veut passer le message par la voix des enfants».