Le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué ce vendredi 25 novembre que les cinq hommes soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat en région parisienne, étaient «téléguidés» par Daesh depuis la zone irako-syrienne.
«Les éléments saisis à Strasbourg ont en effet permis de découvrir des écrits très clairs d'allégeance à Daesh et glorifiant la mort en martyr», a souligné François Molins lors d'une conférence de presse. «Le commando de Strasbourg, mais aussi l'individu interpellé à Marseille, disposaient d'instructions communes communiquées par un donneur d'ordre depuis la zone irako-syrienne par le biais d'applications cryptées», a-t-il ajouté.
#Attentat déjoué en #France > "Des écrits très clairs d'allégeance" au groupe Etat islamique découverts en perquisition (procureur Molins)
— iTELE (@itele) 25 novembre 2016
Les investigations ont également permis de confirmer que les suspects prévoyaient de passer à l'acte le 1er décembre. La cible choisie par le commando reste pour l'heure inconnue, a souligné François Molins. Des sources proches de l'enquête indiquaient il y a quelques jours que des sièges de services de la police ainsi que des lieux de culte étaient visés.
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Présentés à la justice ce vendredi
François Molins a, par ailleurs, annoncé que les cinq hommes, quatre Français et un Marocain, seront présentés ce vendredi 25 novembre à la justice en vue d'une mise en examen. Une information judiciaire «des chefs de participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d'atteinte aux personnes, d'acquisition, détention, transport, offre et cession illégale d'armes et de munitions de catégories A et B, le tout en réunion et en relation avec une entreprise terroriste» a également été ouverte.
Les suspects avaient été arrêtés le week-end dernier à Strasbourg et Marseille lors d'une opération conduite par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure).