Sept mineurs ont été mis en examen jeudi pour leur participation présumée aux violences qui avaient éclaté devant un lycée de Tremblay-en-France la semaine dernière.
L'un d'eux, soupçonné d'avoir porté un coup de pied à la proviseure de l'établissement, a été placé en détention provisoire. Les six autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Le parquet avait requis le placement en détention provisoire de six mineurs, et un contrôle judiciaire pour le septième, plus jeune. Ces violences, impliquant plusieurs dizaines de jeunes, remontent au 17 octobre au matin devant le lycée professionnel Hélène-Boucher. La proviseure avait été frappée alors qu'elle tentait d'apaiser la situation et quatre cocktails Molotov avaient été jetés sur la façade de l'établissement.
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Les mis en cause n'ont donné «aucune explication» à leur comportement selon une source proche de l'enquête. «Ils ont juste expliqué qu'un "blocus" du lycée avait été décidé et qu'ils se sont joints aux faits par effet d'entraînement». Mais l'expédition était bien «préparée» selon cette source : «Des cocktails Molotov avaient été dissimulés dans les immeubles alentours et certains avaient prévu des tenues de rechange pour ne pas être reconnus.»
Une expédition annoncée Snapchat
Selon un des jeunes, l'expédition était «annoncée sur Snapchat», a précisé une source proche de l'affaire. Il s'agissait du troisième épisode de violences en un mois aux abords de ce lycée. Le 10 octobre, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s'étaient affrontés devant l'établissement où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés.