Le tribunal administratif de Lille a validé mardi le principe d'un démantèlement rapide de la «jungle» de Calais, rejetant le recours formé par 11 associations qui critiquaient les modalités soutenues par le gouvernement.
Dans son ordonnance, le tribunal saisi jeudi soir en référé-liberté estime ainsi que «le principe même du démantèlement du site de la Lande de Calais ne méconnaît pas le principe de prohibition des traitements inhumains et dégradants. Il vise, au contraire, notamment, à faire cesser de tels traitements».