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Les «cols rouges» de Drouot en attente de leur jugement

La grande majorité des prévenus était chargée du transport des œuvres destinées à être vendues aux enchères à l'hôtel Drouot.  La grande majorité des prévenus était chargée du transport des œuvres destinées à être vendues aux enchères à l'hôtel Drouot. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Ce devrait être l’épilogue du scandale. Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre mardi son jugement dans l’affaire des «cols rouges» de Drouot.

Près de cinquante prévenus, d’anciens prestataires indépendants, sont en effet poursuivis pour association de malfaiteurs, vol et recel. La grande majorité d’entre eux était chargée du transport des œuvres destinées à être vendues aux enchères à l'hôtel Drouot. Quelques-uns officiaient également en tant que commissaires-priseurs.

Une dénonciation anonyme

Les larcins auraient été commis en marge des ventes ou à l'occasion des «enlèvements», c'est-à-dire quand les prestataires vidaient un domicile lors d’une succession. Or, nombre d’objets se sont avérés être de grande valeur, dont deux meubles Eileen Gray d'une valeur d'un million d’euros, un plateau chinois d’époque Ming adjugé 325.000 euros ou encore des costumes de scène très rares du mime Marcel Marceau.

A lire aussi : Le scandale des vols des «cols rouges» de Drouot au tribunal

L’affaire a éclaté au grand jour en février 2009 grâce à une dénonciation anonyme auprès de l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels. Les prévenus risquent jusqu’à 250.000 euros d’amende et 5 ans de prison.

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