Dix prisonniers de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), où est notamment incarcéré Salah Abdeslam, ont été évacués cet été vers d'autres prisons de la région parisienne.
Le transfert de ces individus, une dizaine de prisonniers surveillés pour radicalisation, aurait eu lieu à la suite d'une «tentative de structuration en réseau» au sein de la prison, indique le Journal du Dimanche.
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«Des groupes étaient en train de se former autour de revendications communes, notamment liées aux conditions de détention», a notamment expliqué un porte-parole de l'administration de la prison au Figaro.
Une «logique de dispersion»
L'évacuation de ces détenus sensibles fait également suite à une note confidentielle reçue par les administrations pénitentiaires en début de semaine. Celle-ci présentait le protocole d'action pour surveiller les détenus radicalisés ou sur la voie de la radicalisation et recommandait, entre autres, de respecter une «logique de dispersion».
Par ailleurs, le scénario d'une mutinerie de détenus islamistes est l'un des plus redoutés par les surveillants de Fleury-Merogis, plus grande prison d'Europe.