Un millier de personnes, selon la police, se sont rassemblées vêtues de blanc dimanche matin 7 août à Nice pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet qui a coûté la vie à 85 personnes et blessé plus de 400 autres sur la promenade des Anglais.
Ce rassemblement, qui s'est tenu de 11H00 à 12H00 au kiosque à musique du jardin Albert-1er, transformé en mémorial depuis l'attentat, avait été organisé par des particuliers.
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Encadrement maximum
Il avait reçu l'autorisation de la préfecture, contrairement à une marche blanche qui avait été interdite le 31 juillet. Les forces de l'ordre étaient présentes en nombre. La plupart des personnes étaient vêtues de blanc et certaines portaient des ballons blancs ou des roses blanches.
Les organisateurs ont d'abord égrené la longue liste des prénoms des victimes, "Silan, Selma, Saskia, Laura, Mikhola…", âgées de deux à 90 ans. Des chants ont ensuite été entonnés, Le paradis blanc de Michel Berger ou Imagine de John Lennon, en niçois, puis l'hymne local Nissa La Bella et enfin La Marseillaise, avant une minute d'applaudissements puis une minute de silence au coup de canon de midi.
"Nissa la bella" qui résonne et reprit par le public #Nice06 pic.twitter.com/x2NaZ35Chr
— Nice-Matin (@Nice_Matin) 7 août 2016
"Nous voulions un rassemblement citoyen, sans les sifflets (le 18 juillet, lors de la minute de silence en présence de Manuel Valls, des huées avaient été entendues, NDLR), pour que les gens puissent se recueillir et pleurer s'ils en ont envie", a indiqué Jacques Agid, l'un des organisateurs.
Quelques politiques comme les élus LR Philippe Pradal, maire de Nice, et Eric Ciotti, président du département, ou Patrick Allemand (PS) étaient présents dans une foule où l'émotion était palpable.
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Vendredi, lors d'une conférence de presse, Christian Estrosi (LR), 1er adjoint au maire et président de la région Paca, avait indiqué avoir écrit au président de la République afin de lui demander si un hommage national était toujours prévu pour les 85 victimes de l'attentat comme, selon M. Estrosi, François Hollande "en avait évoqué l'idée ici-même (à Nice, NDLR) le 15 juillet".