Des perturbations de trafic sont à prévoir. L’été est à nouveau marqué par d’importants travaux sur les lignes de RER et de train de banlieue, dont le programme a été détaillé par la RATP et la SNCF.
Ces dernières ont prévu d’investir respectivement 1,6 et 1,7 milliard d’euros sur l’année pour moderniser et entretenir le réseau. L’ouest de la région et le centre de Paris seront particulièrement touchés.
Aucun train entre La Défense et Nation sur le RER A
Comme l’an passé, la ligne A du RER va faire l’objet d’une interruption de son trafic. Elle débute ce samedi 23 juillet et durera jusqu'au 21 août inclus, entre les stations de La Défense et de Nation. Huit lignes de métro et de trains au départ de Saint-Lazare seront renforcées pour supporter le report de voyageurs. Une vaste opération de rénovation a été lancée, avec une fermeture partielle chaque été entre 2015 et 2021. Le but est de fiabiliser les voies du RER A, exploitées depuis plus de quarante ans et transportant 1,2 million d’usagers par jour, ce qui en fait la ligne la plus fréquentée d’Europe.
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Des fermetures intra-muros sur la ligne C du RER
Bien connus des usagers de la ligne C du RER, les «Travaux Castor» vont reprendre sur une grande partie des voies à l’intérieur de Paris, fortement touchées par les inondations au début du mois. Depuis le 16 juillet, aucune rame ne circule entre Austerlitz et Javel, ni entre Austerlitz et Avenue Henri-Martin. Le trafic pourra reprendre normalement à partir du 27 août pour les 540 000 personnes qui empruntent la ligne C chaque jour.
© Denis Sutton / RATP
De gros chantiers à l’ouest au départ de Montparnasse
Outre le RER, certains trains de banlieue de l’ouest de la région vont eux aussi voir leur trafic perturbé. Tous les soirs, depuis le 4 juillet et jusqu'au 28 août, les ouvriers investiront la ligne N. Celle-ci relie la gare Montparnasse à Rambouillet, Mantes-la-Jolie et Houdan, dans les Yvelines, et dessert notamment Versailles, Plaisir et Saint-Quentin-en-Yvelines. Au total, 55 kilomètres de voies (elles dates des années 1950) et 95 000 tonnes de ballast vont être remplacés.
© Denis Sutton / RATP