À Toulouse, les étudiants en grève contre la loi El Khomri ont demandé au président de l'Université Jean-Jaurès (sciences humaines et sociales) des aménagements pour les examens.
Parmi leurs revendications, l'attribution d'office de la note de "10 améliorable" à toutes les épreuves de la première session. Le président, qui a reconnu des "circonstances exceptionnelles liées à la contestation de la loi Travail", étudie actuellement le dossier. Il se prononcera avant le 2 mai, après avoir consulté les équipes pédagogiques, selon le site d'informations local Côté Toulouse.
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— Côté Toulouse (@cotetoulouse) 19 avril 2016
Les étudiants souhaitent également que les absences accumulées depuis le début de la mobilisation, le 9 mars, ne soient pas prises en compte, et que l'espace numérique de travail (ENT) soit disponible pour tous. Sur ces points, la décision des différentes composantes pédagogiques sera rendue le 4 mai.
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Le mouvement contre la loi Travail a été très suivi à Toulouse, en particulier au sein de l'Université Jean-Jaurès, sur le campus du Mirail. L'établissement est resté bloqué plusieurs jours, perturbant considérablement le déroulé du semestre. Plusieurs bâtiments ont par ailleurs été dégradés, conduisant le président à porter plainte.