Le nombre d’hospitalisations en France pour un infarctus chez les femmes de 45 à 54 ans augmente de 4,8 % par an. D’où l’importance d’accentuer la prévention, pour la présidente de la Fédération française de cardiologie, Claire Mounier-Vehier.
Quel est le profil de ces patientes touchées par la maladie ?
Dans la grande majorité, ce sont des personnes fumeuses, depuis une vingtaine d’années, et stressées. Mais d’autres facteurs, tels que l’obésité ou encore la sédentarité peuvent expliquer l’apparition de complications.
Comment se prémunir dans la vie de tous les jours ?
Lorsque l’on passe plus de sept heures par jour devant un écran, on est sédentaire. Il ne faut donc pas hésiter à se lever, en utilisant de petites astuces, comme, par exemple, poser la poubelle à l’autre bout du bureau, pour se forcer à marcher. Chaque petit pas compte et permet de prévenir le premier accident cardiaque. Le cœur des femmes doit être protégé.
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Quelles sont les précautions médicales à adopter ?
Si l’on a des problèmes de phlébites dans la famille, il faut faire les examens de prévention. Lorsqu’une femme a 40 ans, elle doit éviter les contraceptifs à base d’œstrogènes (pilules, anneaux, patch). De même, ce type de contraception est interdit aux fumeuses et aux migraineuses. Enfin, si pendant la grossesse, une patiente a fait de l’hypertension ou du diabète, elle doit en parler à son médecin et faire un check-up cardio-vasculaire plus poussé, au moment de la ménopause.