Les réactions indignées se sont multipliées lundi après l’agression du DRH et du responsable de l’activité long-courrier d’Air France.
À l’annonce de la suppression de 2 900 postes lors du comité centrale d'entreprise de la compagnie, les deux hommes se sont retrouvés torse nus sous les cris, chemises et costumes déchirés.
Depuis le Japon, Manuel Valls s’est dit "scandalisé par les violences inacceptables", exprimant "tout son soutien à la direction".
Une indignation partagée par les syndicats
L’incident a également été condamné par les syndicats, Jean-Claude Mailly (FO) estimant qu’on pouvait "se battre contre une direction sans être violents" et Laurent Berger (CFDT) appelant à "privilégier le dialogue".
Un discours partagé en interne par les syndicats de la compagnie, qui ont toutefois également souligné "la représsion violente de la manifestation des salariés".
De son côté, le Medef a déploré qu'une "minorité irresponsable" puisse ternir l'image de la compagnie et du pays.