Yassin Salhi est interrogé suite au drame survenu en Isère. Ses possibles connexions avec la Syrie posent question.
< Quelles étaient vraiment ses motivations, et a-t-il agi de façon isolée ? Les enquêteurs de l’antiterrorisme continuaient d’interroger ce lundi à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Yassin Salhi, responsable de la décapitation de son patron et de l’attentat commis contre une usine dans l’Isère vendredi dernier. Le suspect a contesté «toute religiosité» à son acte, mais ne donne pourtant pas d’explication sur le fait d’avoir accroché à côté de la tête de sa victime deux drapeaux arborant la «chahada», la profession de foi musulmane.
Les possibles connexions jihadistes de Salhi sont également passées au crible, puisque l’homme à qui il a envoyé une photo de son horrible crime serait un Français originaire de Vesoul combattant dans les rangs de Daesh. Restait à savoir si Yassin Salhi s’est oui ou non rendu lui-même dans les zones de combats.Pour l’heure, aucun élément ne l’atteste, malgré des signes de radicalisation décelés entre 2006 et 2008.