Une étude de la SMEREP alerte sur le quotidien des étudiants français. Ils sont une écrasante majorité (87%) à se dire en bonne santé, mais leur situation est pourtant loin d’être rose.
Une étude menée par la mutuelle SMEREP révèle que le quotidien des étudiants n’est pas de tout repos : un jeune adulte sur cinq dort moins de six heures par nuit, un sur trois fume et trois sur quatre consomment régulièrement de l’alcool.
Ils sont près d’un sur deux à sauter un repas dans la journée au moins une fois par semaine, et même un sur dix à le faire tous les jours. Une mauvaise habitude qui, pour 17% d'entre eux, survient faute de moyens.
Leur maigre budget (470 euros en moyenne par mois au niveau national, 570 euros en Ile-de-France), justement, peut avoir des conséquences sur leur santé. Celui-ci pousse ainsi 21% des jeunes à ne pas aller chez le médecin alors qu’ils en ont besoin.
D’où la généralisation d’une "méthode" de soins douteuse : lorsqu’ils sont malades, 74% des étudiants préfèrent "attendre que cela passe".
Considérant cette population comme étant réellement "à risque", la SMEREP s’inquiète des possibilités de burn-out en son sein. Face aux difficultés, plus de la moitié des élèves se disent en effet stressés, et un sur cinq déclare ne pas avoir confiance en l’avenir "ni pour lui, ni pour ses proches". Un sentiment qui a déjà poussé les deux-tiers des intéressés à imaginer changer de vie.