![Le docteur Nicolas Bonnemaison (1er plan),le 6 qeptembre 2011 à Pau (sud-ouest) [Pierre Andrieu / AFP/Archives]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Le docteur Nicolas Bonnemaison (1er plan),le 6 qeptembre 2011 à Pau (sud-ouest) [Pierre Andrieu / AFP/Archives]")
L'urgentiste, accusé d'avoir empoisonné sept personnes en fin de vie, comparaît ce mercredi 11 juin devant la cour d'assises.
Il est accusé d’avoir tué sept patients en fin de vie. Nicolas Bonnemaison, ancien urgentiste à l’hôpital de Bayonne, comparaît à partir de mercredi devant la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques.
Entre mars 2010 et juillet 2011, ce médecin, aujourd’hui âgé de 53 ans, aurait empoisonné cinq femmes et deux hommes en utilisant un psychotrope ou une substance à base de curare.
Des faits que l’accusé a toujours assumés après avoir été dénoncé, en 2011, par des infirmières et une aide-soignante. Estimant qu’il devait "mettre fin à des souffrances extrêmes", il a affirmé avoir "sa conscience pour lui".
A ce jour, aucune des familles de victime n’a porté plainte. L’une s’est constituée partie civile, se disant choquée par le comportement de l’urgentiste qui aurait "parié" au sein de son service sur l’espérance de vie de leur parente.
Radié de l’Ordre des médecins cette année, Nicolas Bonnemaison, qui a bénéficié du soutien de certains professionnels de la médecine, encourt la réclusion à perpétuité.