La suspicion s’installe. Une maison de retraite sur deux tromperait ses pensionnaires, selon des chiffres de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révélés hier.
Il s’agit souvent d’un simple problème d’affichage des prix, mais, dans 40% des cas, les abus seraient plus graves : pratiques commerciales trompeuses, notamment tromperies sur les prestations proposées, et non-respect du taux d’évolution des prix.
Des résidants découvrent ainsi à la dernière minute des augmentations de prix spectaculaires, tandis que d’autres sont victimes de publicité mensongère. "Certains peuvent (…) indiquer que leur établissement se situe à un kilomètre de la mer alors qu’il n’en est rien", explique la répression des fraudes.
La DGCCRF avait déjà épinglé le secteur en 2012, délivrant des avertissements à 178 établissements.