Le défilé du 14 juillet, ouvert au sol par les troupes maliennes, a commencé dimanche peu après 10H00 sur l'avenue des Champs Elysées, sous un soleil radieux et en présence d'une foule dense.
Le président François Hollande a pris place à 10H00 à bord d'un véhicule de commandement. Il a passé en revue les troupes depuis l'Arc de Triomphe avant de descendre les Champs Elysées, escorté par les cavaliers de la Garde Républicaine, donnant ainsi le coup d'envoi du défilé.
Sur son passage, quelques huées et sifflets ont été entendus, provenant d'opposants au mariage homosexuel.
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Avant que les troupes ne défilent, et alors que le chef de l'Etat avait pris place dans la tribune d'honneur, les 50 ans de l'Ordre National du Mérite ont été célébrés.
Les musiciens de la Garde républicaine ont composé l'étoile à six branches doubles de l'ONM, tandis que des jeunes en service civique, créé en 2010, ont déployé une pièce d'étoffe bleue pour former le ruban de l'insigne.
A 10H36, la patrouille de France a tracé dans le ciel parisien le drapeau bleu-blanc-rouge, survolant la tribune officielle, où se trouvaient, aux côtés de François Hollande, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, ainsi que le président croate, Ivo Josipovic.
Les moyens aériens se sont succédé avant que ne commence le défilé au sol. Une soixantaine de soldats maliens ont défilé aux côtés de militaires français dont les unités ont été engagées au Mali.
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Un détachement de la Minusma, la force de l'ONU à forte composante africaine qui a pris ses fonctions début juillet au Mali, défile également.
Un détachement croate, dont le pays est l'invité d'honneur de ce défilé, deux semaines après son entrée dans l'Union européenne, est aussi prévu.
Sur le thème "Une armée d'avant-garde, fière de son passé", 4.800 hommes et femmes au total défileront sur les Champs-Elysées.
Environ 265 véhicules - soit 35% de moins qu'en 2012 - participeront au défilé motorisé et 58 avions et 35 hélicoptères - 12% de moins - au défilé aérien.
Un format resserré qui devrait se traduire par une économie de l'ordre de 10% à 15% par rapport à l'année dernière, selon le gouverneur militaire de Paris, le général Hervé Charpentier. "Comme tous nos concitoyens, nous faisons attention à nos dépenses", a-t-il souligné lors du point de presse de la défense.
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