Présenté lors du dernier Salon du Bourget, le casque TopOwl peut équiper les pilotes de l’hélicoptère Caïman dans sa version TTH, celle livrée à l’Armée de Terre. Focus sur une nouvelle technologie qui en plus d'offrir une meilleure visibilité la nuit, permet aussi de se projeter en dehors de la carlingue de l'appareil.
De l’avis des pilotes qui l’ont testé à Eurocopter Marignane au cours d’une phase d’entraînement sur simulateur, ce casque dernier cri représente une véritable aubaine pour les opérations nocturnes. "Avec le TopOwl on est comme dans Star Wars, c’est la guerre des Etoiles !", s'enflamme le Commandant Rodolphe Goupil de la flotille 33F de la BAN de Lanvéoc-Pulmic.
Equipé de tubes intensificateurs d’image (JVN) – ils captent de nuit les photons résiduels puis les amplifient - le casque développé par la société Thales permet aussi au pilote de bénéficier d'images FLIR (générées par une caméra thermique). Et d’obtenir ainsi une visibilité de nuit quasi équivalente à celle de jour.
Une vision précise de nuit dans le désert
"Avant, il était compliqué de mener des combats nocturnes dans le désert par exemple car il n’y a aucune source de lumière artificielle. Désormais, lorsque le pilote vole au dessus de lieux très sombres, il dispose d’un confort supplémentaire et d’une plus grande facilité pour se déplacer et combattre", analyse le Commandant Goupil.
Par ailleurs, des éléments de vol (altitude, vitesse, informations demandées aux moteurs de la machine, alarmes principales…) peuvent être aussi projetés sur la visière du TopOwl.
"Si le pilote regarde à gauche, il ne voit pas son co-pilote, mais toujours les informations livrées par la visière du casque", explique le Commandant Goupil.
Et en cas de mouvement de la tête vers le bas, le pilote du Caïman TTH peut même observer ce qui se passe en dessous de l’appareil grâce à la synchronisation entre le TopOwl et le FLIR de pilotage placé dans le nez de l’hélicoptère. Bluffant !
Vidéo : présentation du TopOwl au salon aérien de Farnborough (en anglais)
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