La précarité touche les Franciliennes. C’est l’un des messages portés par le conseil régional, qui mène actuellement une campagne de sensibilisation sur l’égalité entre les sexes.
Parmi les 12 % de la population en situation de pauvreté dans la région, les femmes sont souvent les plus vulnérables.
Selon les chiffres de la Caisse d’allocations familiales d’Ile-de-France, les femmes seules ou avec enfant représentent 42 % des 611 000 foyers allocataires à bas revenus. A titre de comparaison, les couples et les hommes, surtout seuls, constituent respectivement 31 % et 27 % de ce type d’allocataires, dont les revenus sont généralement inférieurs à 800 euros par personne.
La Seine-Saint-Denis concentre près du quart de ces allocataires, soit trois fois plus que dans les Yvelines.
Isolement, enfant à charge… les raisons qui rendent les femmes plus vulnérables sont multiples. Par exemple, lorsque le parent d’une famille monoparentale est isolé, il s’agit d’une femme dans neuf cas sur dix.
La Mission d’information sur la pauvreté et l’exclusion sociale (Mipes), créée par l’Etat et la région en 2001, se charge d’informer le public et de réfléchir aux solutions à apporter. De son côté, le conseil régional met chaque année cinquante logements sociaux à disposition des femmes victimes de violences. Il consacre par ailleurs 15 millions d’euros par an à l’hébergement d’urgence.
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