Le Parisien révèle ce mardi matin que 10 profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à "ficeler" le petit Grégory, retrouvé mort dans la Vologne (Vosges) en 1984.
L'affaire du petit Grégory conduit à une impasse depuis 29 ans. Mais à la demande des époux Villemin, les parents du garçonnet, de nouvelles analyses ont été réalisées dans un laboratoire bordelais sur la plupart des scellés du dossier dont les cordelettes qui ont servi à entraver son corps. Et leurs résultats donnent à nouveau l'espoir de faire la lumière sur ce faits-divers qui tient toujours la France en haleine.
Car si de précédentes expertises génétiques ou ADN se sont à chaque fois révélées décevantes, cette fois-ci le laboratoire aurait isolé pas moins de 10 profils ADN.
Rester prudent
Reste désormais à identifier ces ADN et à les comparer aux 300 prélèvements génétiques des "proches et moins proches" du petit Grégory réalisés tout au long de l'enquête. Ils devraient également être comparés au Fnaeg, le fichier national automatisé des empreintes génétiques, qui existe depuis 1998.
"Il faut rester prudent, indique néanmoins une source judiciaire au quotidien. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur… "