La fameuse rencontre contre l’Espagne a donné lieu au premier test de l’arbitrage vidéo en France. Cette expérimentation aurait très bien pu passer inaperçue si l’arbitre n’avait pas eu besoin d’en faire usage. Mais il s’en est servi à deux reprises.
Evidemment, ça n’a pas joué en faveur des Bleus, puisqu’il a refusé le but de la tête d’Antoine Griezmann, pour un léger hors-jeu de Layvin Kurzawa, avant d’accorder celui de Gerard Deulofeu, qui, lui, n’était pas en position illicite. Dans les deux cas, l’homme au sifflet s’était trompé, mais à l’arrivée, la vidéo lui a permis de prendre la décision juste.
Certes, il y aura toujours les anti-vidéo pour dire que le droit à l’erreur fait partie du foot et c’est ce qui en fait aussi son charme. Toujours est-il que plus il y a de justice sur un terrain, mieux c’est. Evidemment, parfois l’usage de la vidéo ne sera pas utile et des décisions resteront à l’appréciation de l’arbitre même après y avoir eu recours.
Mais de toute évidence, elle a de grandes chances de s’implanter, au moins dans les grandes compétitions dans un premier temps. C’est une avancée technologique qui a fait ses preuves dans d’autres sports. Et il n’y a pas de raison que le football n’en profite pas.