La LFP a promis d’être «intransigeante». Le FC Metz encourt de lourdes sanctions après les jets de pétards sur le gardien Lyonnais Anthony Lopes, samedi soir, lors de la 16e journée de Ligue 1, qui ont contraint l’arbitre d’arrêter la rencontre.
La commission de discipline de la LFP devrait avoir la main lourde, au moment de se réunir ce jeudi 8 décembre, au regard de la gravité des faits. Alors qu’il venait d’ouvrir le score à la demi-heure de jeu, le club lorrain pourrait écoper un huis-clos partiel ou total du Stade Saint-Symphorien pour un ou plusieurs matchs, mais aussi se voir infliger une forte amende.
Je regrette les incidents de @FCMetz / @OL ce soir.@LFPfr sera intransigeante sur la suite de ce dossier.j espère pas grave pour A Lopes.
— Didier Quillot (@DidierQuillot) 3 décembre 2016
Mais les Grenats, qui venaient d’ouvrir le score, risquent surtout de perdre le match sur tapis vert. «C’est, je crois, quelque chose qui ne s’est pas produit dans les incidents précédents de même nature, donc je pense que ça ne serait pas logique que cette sanction soit prise», a indiqué le président messin, Bernard Serin.
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«Je sais que quand un match est arrêté avec une blessure due au manque de contrôle des supporters, en général, le match est perdu par pénalité», a confié de son côté Jean-Michel Aulas. Avant d’ajouter : «Mais, franchement, je ne me suis vraiment pas préoccupé de ce sujet, ce n’est pas l’objet. L’objet, c’est de savoir si Anthony Lopes va pouvoir être rétabli pour le match de mercredi (face au FC Séville en Ligue des champions, ndlr), qui est le plus important de la semaine.»
Sonné, le portier portugais de l’OL a dû être conduit à l’hôpital pour passer des examens. Il a ensuite pu rejoindre ses coéquipiers et rentrer avec eux à Lyon, où il doit consulter un ORL.
.@JM_Aulas au micro d'#OLTV après l'arrêt définitif de #FCMOL. pic.twitter.com/uRruBgSt2c
— OLTV✏ (@OLTV_officiel) 3 décembre 2016
Les auteurs présumés identifiés
A la 30e minute, Anthony Lopes s’était écroulé dans sa surface de réparation, victime d’un premier jet de pétards. Alors qu’il était soigné par un médecin de l’OL, un second pétard a explosé entre ses jambes, le blessant lui et le médecin.
Dans un premier temps, l’arbitre, Lionel Jaffredo, avait décidé d’interrompre la partie et de renvoyer les joueurs aux vestiaires avant de l’arrêter définitivement en accord avec les délégués et les pouvoirs publics.
Les auteurs présumés de ces jets de pétards ont pu être «identifiés par nos dispositifs de surveillance, a assuré Bernard Serin. La tribune Est basse a été bouclée pour filtrer les sorties et interpeller les gens identifiés.» Un d’entre eux aurait été interpellé et placé en garde à vue.