C’est la plus petite cantine du monde. Avec ses 2 mètres carré de surface, Bolk commence à envahir les entreprises. Cette petite boite qui se case n’importe où et se branche sur une prise électrique peut préparer jusqu’à 60 repas par heure à partir de 300 compositions différentes.
Le principe est simple : on choisit ses ingrédients (mâche, fusilli, courgettes marinées, etc.), sa sauce, la taille du bol et 45 secondes plus tard c’est prêt. Il y a aussi des recettes – élaborées avec un chef d’après le staff - déjà prêtes : Magic Meat, Douce season, Chicken kiff… Le tout pour un montant compris entre 5,90 € et 8,50 €.
C’est au jeune entrepreneur Nicolas Jeanne que l’on doit ce robot-cantine. A 28 ans, sa start-up de la foodtech bleu-blanc-rouge compte plus de cent salariés. Et ça marche : l’an dernier Bolk a levé 4 millions d’euros auprès d’investisseurs de renom comme Pierre Kosciusko-Morizet ou Xavier Niel. Avec le peu de main-d’œuvre et d’espace à louer, on imagine aisément que le seuil de rentabilité est vite atteint.
©DR
D’ici à la fin de l’année, une quarantaine de robots seront installés à Paris et au-delà. Les salariés de Veepee peuvent par exemple déjà profiter de ses préparations. Il faut dire que Bolk est particulièrement pratique : sur roulette, la machine peut changer facilement d’emplacement. Elle doit juste être alimentée en ingrédients frais tous les jours.
Une quarantaine de robots attendus en 2022
«Nous apportons la technologie : une quinzaine d’ingénieurs ont travaillé sur Bolk. Mais nous sommes aussi une entreprise de restauration collective. Nous gérons tout de A à Z : de la construction des robots à l’approvisionnement des robots», a expliqué à CNEWS Nicolas Jeanne.
Cette année l’entrepreneur prévoit de se concentrer sur la France. Mais dès l’an prochain, Bolk pourrait s’attaquer au reste du monde. Plusieurs brevets ont déjà été déposés, «sa technologie n’a pas d’égal au niveau mondial» explique son fondateur. Une deuxième levée de fonds est attendue pour financer ce développement.