Blessé par balles ce samedi 26 octobre à Pacé, près de Rennes, l’enfant de 5 ans a été opéré ce dimanche puis de nouveau ce lundi. Bien que son état soit stable, son pronostic vital demeure engagé, a indiqué le parquet de la ville ce lundi dans un communiqué.
Un état de santé qui demeure préoccupant. Dans un communiqué de presse publié ce lundi 28 octobre, le parquet de Rennes (Ille-et-Vilaine) a indiqué que l’enfant de 5 ans, blessé par balles à deux reprises à Pacé, près de la «capitale bretonne», a été opéré ce dimanche, puis de nouveau ce lundi. Son état est actuellement stable mais son pronostic vital reste «toujours engagé», selon le ministère public.
Pour rappel, un enfant de 5 ans circulant à bord d'une voiture conduite par son père a été grièvement blessé par balle à la tête, dans la soirée du samedi 27 octobre, près de Rennes, lors d'une course-poursuite
Dans le cadre de cette affaire, une enquête a été ouverte par le parquet pour «tentative d’homicide en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime». Les investigations ont été confiées à la Section de Recherches et à la Brigade des recherches de la Gendarmerie de Rennes.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le père a été alerté qu’un groupe d’hommes était à sa recherche. Il a alors souhaité mettre son enfant à l’abri chez la mère de ce dernier, tout en voulant «s’y cacher également».
Un lien établi avec le trafic de stupéfiants
Lorsqu’il a quitté son domicile, le père de famille «s’est aperçu qu’un véhicule, dont les occupants étaient cagoulés, le suivait. Bien qu’il ait essayé de les semer, au moins l’un d’eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur son véhicule, touchant l’enfant à deux reprises à la tête», a expliqué le parquet de Rennes.
Ainsi, et au regard des premières investigations, l’enquête a permis «d’établir les liens, jusqu’à présent supposés, avec le trafic de stupéfiants du quartier de Maurepas, à Rennes», a noté le ministère public.
Le parquet de Rennes a décidé «d’affecter ce dossier à sa section en charge de la criminalité organisée (JIRS) et d’adjoindre aux services spécialisés de la gendarmerie déjà saisis ceux de la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la police nationale, ainsi que l’antenne de Rennes de l'Office anti-stupéfiants (OFAST)». Ce dernier est en effet spécialisé dans le trafic de stupéfiants.