Un homme de 61 ans est mort à Calais, ce vendredi 4 octobre, d’une crise cardiaque après avoir été agressé par deux individus, a appris CNEWS du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer.
Les faits se sont déroulés vers 21h dans une rue proche de la gare de Calais, dans le Pas-de-Calais. Un homme, âgé de 61 ans, est mort d’une crise cardiaque après avoir été agressé et frappé à la tête avec un panneau de signalisation alors qu’il promenait son chien, a appris CNEWS auprès du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras, ce lundi 7 octobre, confirmant une information de nos confrères de La Voix du Nord.
En effet, l’histoire a débuté lorsqu’un différend sur la tenue d’un chien a eu lieu entre le sexagénaire et une jeune femme. C’est alors que le père de celle-ci, âgé de 48 ans, a décidé d’intervenir et de s’en prendre à la victime en lui lançant «une barrière et un panneau de signalisation».
Alors que la situation s’est envenimée, un témoin a tenté d’intervenir pour protéger le sexagénaire. Néanmoins, le ton est vite monté lorsque le fils du quadragénaire s’est immiscé dans ce différend en lançant un panneau de signalisation sur la victime et en lui assénant un coup de poing à la tête, a expliqué le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer à CNEWS.
Face à cet épisode de violence, le sexagénaire a chuté avant de se relever et d’aller se réfugier dans un établissement de débit de boissons proche des lieux de l’agression. Quelques minutes plus tard, le sexagénaire a été victime d’un malaise cardiaque et est décédé malgré les soins prodigués par le Smur.
Des faits passibles d'une sanction allant jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle
Le magistrat indique également à CNEWS qu’«une enquête de flagrance a été ouverte et les deux agresseurs ont été interpellés par les effectifs de police du commissariat de Calais et placés en garde à vue des chefs de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner».
Inconnus de la justice, les deux suspects ont été déférés, à l’issue de leur garde à vue, ce dimanche 6 octobre dans l’après-midi, au parquet du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer.
«Une information judiciaire criminelle a été ouverte du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner en réunion. Les deux mis en cause ont été mis en examen sous cette qualification», a ajouté le procureur.
L’un des deux suspects a été placé en détention provisoire, tandis que l’autre a demandé un délai pour préparer sa défense. Ce dernier a alors été «incarcéré dans l’attente du débat devant le juge des libertés et de la détention sur son placement en détention provisoire», a précisé le magistrat.
L’agression ayant causé le malaise cardiaque, les deux suspects risquent la peine de 20 ans de réclusion criminelle pour les faits de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.