Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux ce lundi 1er juillet, le maire divers-droite Yannick Moreau a annoncé que deux jeunes hommes ont été agressés au couteau à la sortie d’une boîte de nuit de la ville. L'une des victimes est encore plongée dans le coma artificiel.
«Des barbares». Dans un long message publié sur les réseaux sociaux ce lundi, le maire divers-droite des Sables-d'Olonne, Yannick Moreau, a sévèrement condamné l’agression au couteau de deux jeunes rugbymen - qui jouent au sein du club local RCS - à la sortie d’une boîte de nuit de la ville, confirmant une information du JDD.
«Ce week-end, c'est notre ville tout entière qui a été poignardée», s’est indigné l’édile qui a rendu hommage à Antonin et Lucas, les deux victimes âgées d’une vingtaine d’années. En effet, ces derniers ont été poignardés après une soirée au Paradise, club situé sur le Remblai de la station balnéaire.
Comme le rapporte le JDD, le videur du lieu aurait vu «un groupe de jeunes de banlieue de La Roche-sur-Yon» s’en prendre verbalement à des locaux pour des «mauvais regards» aux alentours de 2h du matin.
De leur côté, les enquêteurs décrivent un groupe composé de «cinq jeunes de type maghrébin et africain», l’un d’eux aurait asséné un coup à un membre de l’autre groupe.
Des barbares
Ce week-end, deux jeunes Sablais ont été victimes de barbares, victimes de ceux pour qui nos vies ne valent rien.
Ceux qui armés, sortent en boite de nuit non pour danser, mais pour planter.
Des attaques devenues banales dans beaucoup de villes françaises, mais… pic.twitter.com/5NQ0UlHYyM— Yannick MOREAU (@YannickMOREAU) July 1, 2024
«Jamais nous ne nous résignerons»
«Et là, dans une rue des Sables, les mêmes gars que dans la boîte sont revenus avec des couteaux qu’ils étaient visiblement allés chercher dans leur voiture. Ils ont couru vers eux et leur ont mis plusieurs coups de couteau», a raconté au JDD un témoin de la scène. Une victime a été touchée à l’abdomen, la deuxième s’est fait retirer la rate. L'un des jeunes est depuis réveillé tandis que l’autre est toujours plongé dans le coma artificiel.
«Ici, jamais nous n'accepterons, jamais nous ne nous résignerons, jamais nous n'excuserons. (...) La Ville met à la disposition des enquêteurs judiciaires toutes les images enregistrées cette nuit-là par notre système de vidéoprotection. Les délinquants ne sont pas les bienvenus aux Sables d'Olonne», a écrit Yannick Moreau dans son communiqué.
Depuis, les autorités ont pu identifier les suspects, et ce, grâce aux vidéos de surveillance. Alors qu’une enquête a été ouverte, le maire des Sables d’Olonne a dénoncé «des attaques devenues banales dans beaucoup de villes françaises», demandant «que les coupables soient très sévèrement punis.»
