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Aulnay-sous-Bois : neuf mineurs en garde à vue pour avoir tendu des guet-apens via les réseaux sociaux

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. [DENIS CHARLET / AFP]

Neuf mineurs âgés de 14 à 16 ans ont été interpellés puis placés en garde à vue lundi 27 et mardi 28 mai, dans le cadre des affaires d’Aulnay, concernant des vols en bande organisée, ainsi que des violences, viol et enlèvement commis en avril dernier. Des guet-apens auraient été organisés via les réseaux sociaux pour piéger les victimes.

Deux affaires qui glacent le sang. Plusieurs mineurs auraient commis des actes d’une rare violence à Aulnay-sous-Bois et au Blanc-Mesnil, au cours du mois d’avril 2024. En tout, neuf mineurs, âgés de 14 à 16 ans, ont été interpellés puis placés en garde à vue dans les locaux du commissariat d’Aulnay-sous-Bois et du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, lundi 27 et mardi 28 mai.

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes. Tout d’abord, une première des chefs de tentative de vol en bande organisée et de violences volontaires aggravées par trois circonstances, dont une en raison de l’orientation sexuelle de la victime, qui ont entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours. Cela concerne deux séries de faits. La première victime a été agressée le 23 avril au Blanc-Mesnil sur le lieu de rendez-vous fixé depuis l’application Grindr, où les assaillants ont tenté de lui voler son téléphone portable. La seconde agression a eu lieu le 28 avril, mais cette fois, la victime aurait été frappée.

Les cinq mineurs mis en cause dans cette première enquête ont déféré ce mercredi 29 mai devant le parquet puis le juge des enfants, selon le parquet de Bobigny.

La deuxième enquête concerne des chefs de viol avec torture et actes de barbarie, ainsi qu’un vol en bande organisée commis le 15 avril dernier, puis d’un enlèvement et séquestration en bande organisée le 17 avril. Les deux victimes auraient pris contact avec leurs agresseurs via Telegram ou Snapchat.

Le parquet de Bobigny a cependant souligné que, compte tenu des gardes à vue en cours, «il n’y aura pas d’autre communication sur ces affaires».

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