Une supportrice de l'équipe irlandaise de rugby affirme avoir été violée à Bordeaux, dans la nuit de dimanche à lundi. Une enquête a été ouverte.
Retrouvée prostrée, une femme de 37 ans a affirmé avoir été violée dans la nuit du 10 au 11 septembre, à Bordeaux. Supportrice de l'équipe de rugby irlandaise, elle avait un loué un logement dans cette ville de Gironde car le XV de Trèfle y disputait son premier match de Coupe du monde samedi, face à la Roumanie. La police émet des doutes quant à son récit.
D'après une source policière à CNEWS, un gendarme mobilisé pour la sécurité de la Coupe du monde de rugby a été alerté par des riverains. La victime présumée s'était réfugiée dans son appartement de location, traumatisée.
Des prélèvements réalisés
Elle a expliqué qu'elle se trouvait dans la rue près de ce logement lorsque trois individus, de type caucasien et athlétiques, l'auraient attrapée et entraînée dans une autre ruelle du quartier Victor Hugo pour la violer.
Aucune lésion et aucune trace de coup susceptible de corroborer les faits n'a toutefois été relevé. D'après la même source policière, la victime présumée est connue pour de précédentes déclarations mensongères concernant des faits similaires.
Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale. Le parquet a indiqué que la supportrice a été prise en charge par le Centre d'accueil en urgence de victimes d'agression de Bordeaux et une association d'aide aux victimes «en langue anglaise».
Les prélèvement biologiques réalisés sur la victime présumée doivent être analysés et les enquêteurs étudient les images des caméras de vidéo protection du quartier.