Alors que les recherches pour retrouver le petit Emile, 2 ans et demi, disparu depuis le 8 juillet au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) ont repris mardi 25 juillet, les enquêteurs espèrent toujours découvrir des indices avant la fin des opérations prévue ce samedi 29 juillet.
Le petit garçon a disparu depuis une vingtaine de jours. Les recherches pour tenter de retrouver le petit Emile, 2 ans et demi, disparu depuis le 8 juillet dernier sur la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, ont repris ce mardi 25 juillet et sont prévues pour durer jusqu'a ce samedi 29 juillet. Le point sur les dernières informations.
Les moyens déployés
Des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains sont mobilisées pour fouiller le périmètre de recherche, élargi à 5km autour du domicile des grands-parents, là où Emile avait été vu pour la dernière fois.
Elles sont également appuyées par des drones, pilotés par deux agents, a indiqué la gendarmerie.
De nouvelles stratégies
Parmi les stratégies adoptées lors des opérations de recherche figure celle de l'escargot. «Il s’agit de partir du point de départ, là où la personne que l’on recherche a été vue pour la dernière fois. À partir de là, on va délimiter la première zone dans laquelle on va travailler en fonction de plusieurs critères. Le premier est le laps de temps entre le moment où la personne a été vue sur ce point de départ pour la dernière fois et le moment où on est appelé», a expliqué à CNEWS Nassima Djebli, porte-parole de la gendarmerie nationale, ajoutant que «si la gendarmerie est appelée après dix minutes, trois heures ou vingt-quatre heures, la zone s’agrandit».
Malheureusement, toutes ces opérations ainsi que les deux premiers jours de battues citoyennes avec l'aide de centaines de volontaires, venus parfois de loin, puis par des gendarmes de la section de recherche de Marseille ou de la brigade de recherche de Digne, n'ont pas permis de retrouver la trace de l'enfant.
Pour rappel, après la disparition d'Emile, les 30 maisons du Vernet avaient été fouillées, tous les habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. Au total, 97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés ont été «minutieusement» scrutés, avait précisé le procureur Rémy Avon au cours des recherches, évoquant «une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite».
Deux juges d'instruction mobilisés
Ouverte en flagrance dimanche 9 juillet, au lendemain de la disparition du garçonnet, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l'enquête a depuis été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence.
Le 18 juillet dernier, le procureur Rémy Avon avait assuré que «toutes les pistes restaient envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée», à la suite de l'ouverture de l'information judiciaire.