Lors de son jugement survenu jeudi 8 juin, une femme de 35 ans a révélé avoir été laissée nue pendant plusieurs heures dans une cellule du commissariat de Beauvais.
Une femme de 35 ans a été jugée jeudi 8 juin, dans le cadre d’une affaire de violences. A la barre, elle a témoigné d’un traitement abusif infligé par les forces de l’ordre lors d’une garde à vue survenue le 14 février dernier.
La femme affirme que les agents l’ont laissée totalement nue dans une cellule du commissariat de Beauvais, durant plusieurs heures. De leur côté, les policiers affirment avoir agi pour protéger l’intégrité physique de la jeune femme.
Lors de cette garde à vue, la Beauvaisienne était très agitée, et avait mimé de s’étrangler avec son t-shirt, puis sa culotte. C’est pour ce motif que les policiers lui avaient confisqué l’intégralité de ses vêtements, ne lui laissant qu’une couverture de survie.
La jeune femme aurait été immobilisée puis déshabillée de force
L’avocate de la jeune femme de 35 ans a décrit des faits «absolument abominables», a révélé Le Parisien. Et pour cause, la Beauvaisienne assure que cinq fonctionnaires de police, dont une femme, l’auraient immobilisée de force afin de pouvoir la déshabiller intégralement.
La représentante de la femme a également déploré que sa cliente ait également été privée de ses vêtements lors de son extraction de prison. C’est nue, et simplement recouverte d’une couverture qu’elle avait été sortie de sa cellule dans la nuit, pour se voir énoncer ses droits par un officier de police judiciaire.
A la suite de cette affaire, une première enquête a été ouverte par l’IGPN, saisie par le directeur département de la Sécurité Publique de l’Oise, afin de clarifier les événements survenus lors de cette garde à vue.
Une seconde enquête judiciaire a également été ouverte, par la procureure de la République de l’Oise, a confirmé Caroline Tharot à ActuOise.