La fillette de 10 ans enlevée jeudi dans l'Isère, a été retrouvée au Danemark, où son père et le complice de celui-ci ont été interpellés. Des mandats d'arrêt européens avaient été délivrés contre les deux hommes.
Ils devront faire face à la justice. Alors qu’Eya, enlevée jeudi sur le chemin de l’école, a été retrouvée au Danemark, son père et le complice de ce dernier ont eux aussi été interpellés.
Une information judiciaire est d’ores et déjà ouverte pour «violences» sur mineure pour les deux mis en cause, «soustraction d'un mineur par ascendant» pour le père et «complicité de soustraction d'un mineur par ascendant» pour son complice.
Pour la soustraction d’enfant par ascendant, le père de la fillette de 10 ans risque jusqu'à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Cependant, le fait d'avoir conduit son enfant au Danemark, c'est-à-dire en dehors du territoire français est source d'aggravation du délit.
Pour ce chef d'accusation aggravé le père risque donc jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Les deux suspects pourronnt également être poursuivis pour «violences aggravées sur la mère de l’enfant». Âgée de 33 ans, cette dernière avait expliqué au Dauphiné Libéré les conditions violentes de l’enlèvement d’Eya.
Pendant que le complice du père l’aspergeait de gaz lacrymogène, son «ex-mari avait attrapé l’enfant par les cheveux», avant de la forcer à le suivre.
Les deux hommes vont être rapatriés en France dans les prochains jours ou les prochaines semaines s'ils font un recours devant la justice pour retarder leur extradition.