Dénoncée par l’un de ses concurrents, une septuagénaire en fauteuil roulant a été condamnée à deux ans de prison avec sursis à Rouen. La vieille dame vendait de la drogue, discrètement, depuis son appartement située au rez-de-chaussée d’un immeuble.
C’est une histoire sordide. En banlieue de Rouen (Seine-Maritime), une septuagénaire en fauteuil roulant, installée au rez-de-chaussée d’un ancien local poubelle transformé en logement social, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour avoir développé un point de deal.
En effet, profitant de son emplacement dans l’immeuble, la vieille dame procédait alors à la vente de la drogue, y compris le cannabis et l’héroïne, durant toute la journée, sauf à l’heure de la sieste. La vente s’arrêtait également à 21h.
Malgré ces conditions strictes imposées par la septuagénaire, une dizaine de clients toquaient à sa porte pour récupérer leurs sachets de drogue ou passer du temps avec elle, selon RMC.
Si la vieille dame a eu cette brillante idée, c’est, notamment pour faire plaisir à sa fille, âgée de 41 ans. Depuis ses 15 ans, cette dernière a développé une addiction à la drogue. Sa mère n’a fait que répondre à ses besoins.
«La drogue, ce n’est pas bon pour les jeunes»
Surnommée «l’ancienne» dans le quartier, la septuagénaire a tenté de se défendre durant son procès en affirmant qu'elle a toujours refusé de vendre de la drogue aux mineurs et aux «gosses» du quartier. «La drogue, ce n’est pas bon pour les jeunes», a-t-elle glissé se disant avoir «des principes».
Alors que la vieille dame a été condamnée à deux ans de prison, après avoir été dénoncée par l’un de ses concurrents, les six autres personnes, dont sa filles, ont, elles, été condamnées à des peines entre quatre ans et dix mois de prison.