Une jeune femme a reçu neuf jours d'ITT après avoir été agressée dans un tram, la semaine dernière à Montpellier (Hérault).
Un exemple supplémentaire illustrant la violence décomplexée de certains. La semaine dernière, dans un tram de Montpellier (Hérault), une jeune femme de 30 ans a été passée à tabac par une bande, pour un motif totalement futile.
Alors que la future victime était installée sur un siège avec son ordinateur portable et son sac à main sur les genoux, une passagère d’une vingtaine d’années lui aurait dit «dégage, tu ne vois pas que tu gênes», au moment où un couple cherchait à s'installer à côté. La trentenaire l’a alors reprise, indiquant qu’elle n’avait pas à lui parler de la sorte et lui disant qu’elle pouvait très bien laisser sa propre place, si elle n’était pas contente, rapporte Midi Libre.
La fille, tout en l’insultant, est alors partie rejoindre une bande de jeunes. Alors que ceux-ci continuaient de lui faire des remarques, la trentenaire avait mis des écouteurs pour passer à autre chose.
Des passagers refusent d'immobiliser le tram en attendant la police
Tout d’un coup, elle a reçu un violent coup derrière la tête. Celle-ci a alors frappé la vitre du tram. Puis, alors qu’elle se levait pour confronter son agresseuse, le déchaînement de violence s’est produit. Attrapée par les cheveux et mise au sol, elle a reçu de nombreux coups de pieds, avant que des passagers n’interviennent.
Les choses calmées et alors que la police était en route, des passagers auraient refusé d’être retardés en laissant le tram immobilisé, pour garder l’agresseuse et sa bande enfermée, a raconté la victime à nos confrères. Le conducteur a alors redémarré, permettant aux délinquants de s’enfuir à l’arrêt suivant.
La trentenaire a dû être hospitalisée quarante-huit heures puis a reçu neuf jours d’ITT, «sous réserve de complication». Un traumatisme crânien avec perte de connaissance de quelques secondes, un traumatisme cervical de nombreux hématomes et un important arrachement de cheveux lui ont été trouvés. Elle a déposé plainte. L’enquête va pouvoir s’appuyer sur les images de vidéosurveillance du tram pour retrouver l’agresseuse et la bande.