Trois hommes ont été mis en examen ce samedi 1er avril après l'incendie volontaire du porche de la mairie de Bordeaux (Gironde) le 23 mars dernier, lors d'incidents ayant suivi la manifestation contre la réforme des retraites, a indiqué le parquet.
L'enquête se poursuit après l'incendie de la porte de la mairie de Bordeaux en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. Trois nouvelles personnes ont été mises en examen vendredi, a annoncé le parquet samedi 1er avril. Au total, quatre suspects sont désormais mis en examen après les dégradations commises le 23 mars.
Un premier suspect, né en 1986, a été mis en examen pour «dégradation de bien public par substance incendiaire» et «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences» et écroué. Il a déjà fait l'objet de 21 condamnations, dont deux pour des «dégradations d’un objet d'utilité publique», a précisé la procureure de la République de Bordeaux Frédérique Porterie.
Plus de trois millions d'euros de préjudice
Deux autres suspects, nés en 1998 et 2004, ont également été mis en examen uniquement pour «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences» et placés sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel de leur placement sous contrôle judiciaire.
Un premier homme avait déjà été mis en examen pour les mêmes faits samedi 25 mars.
Le feu du porche de la mairie avait duré une quinzaine de minutes le soir du 23 mars, après la fin d'une manifestation contre la réforme des retraites émaillée de débordements, endommageant la porte massive en bois de l'édifice, avant d'être éteint par les pompiers.
Le préjudice est estimé à près de trois millions d'euros par la mairie.