En direct
A suivre

Attaque d'un bar antifa à Paris : peines de prison confirmées en appel pour deux «Zouaves»

Les faits s'étaient déroulés dans le bar Saint-Sauveur. [Google Street View]

Deux militants d’ultradroite ont été condamnés en appel à un an et six mois de prison ferme pour l’attaque d’un bar antifa à Paris en juin 2020, revendiquée par le groupuscule des «Zouaves».

La cour d’appel de Paris a confirmé les peines prononcées en première instance. Deux membres du milieu de l’ultradroite, dont le chef présumé du groupuscule des «Zouaves» Marc de Caqueray-Valmenier, ont été condamnés jeudi à un an (pour ce dernier) et six mois prison (pour Bastien D., son coprévenu).

Le 4 juin 2020, le bar Saint-Sauveur, dans le quartier Ménilmontant de Paris, connu pour être une base de la mouvance d’ultragauche antifa, était attaqué par plusieurs individus, notamment équipés de battes de baseball et de gaz lacrymogène. Une expédition revendiquée par les «Zouaves Paris», connus pour leurs actions violentes, à la façon des groupes de hooligans.

Bracelet électronique

L'accusation s'appuyait notamment sur un message envoyé par Marc de Cacqueray-Valmenier trois jours après les faits, où il félicitait «ses troupes de l'action menée», rappelle l’AFP. Son ADN avait également été détecté sur un marteau brise-glace retrouvé près du bar.

Déjà condamné et mis en cause ces dernières années dans plusieurs affaires de violences, sa peine d'un an d'emprisonnement, sous bracelet électronique, prononcée à son encontre en première instance par le tribunal correctionnel pour dégradations et violences, a été confirmée. Egalement poursuivi pour avoir refusé de communiquer le code de déverrouillage de son téléphone lors de sa garde à vue, il a été relaxé pour cela.

La peine de Bastien D., six mois de prison ferme, a elle aussi été confirmée, de même que la révocation de son sursis d'une précédente condamnation, à un mois de prison, pour port d'arme prohibé.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités