L'élève de 16 ans placé en garde à vue mercredi après avoir poignardé à mort une professeure d'espagnol à Saint-Jean-de-Luz est "accessible à une responsabilité pénale" et le parquet va demander son "placement en détention provisoire", a annoncé jeudi le procureur de la République de Bayonne.
Le procureur Jérôme Bourrier a ajouté qu'il allait ouvrir vendredi "une information judiciaire sous la qualification de meurtre avec préméditation", lors d'une conférence de presse à Bayonne.
Le parquet ouvrira une information judiciaire pour «meurtre avec préméditation», confirme le procureur de Biarritz, Jérôme Bourrier.
Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a donné une conférence de presse ce jeudi sur l’assassinat d’une professeure d’espagnol par un élève à Saint-Jean-de-Luz.
Selon le premier examen psychiatrique, le mis en cause ne présente «aucune maladie mentale», mais un état dépressif et «une forme d’anxiété réactionnelle» pouvant perturber son discernement. Selon le procureur, le mis en cause semble néanmoins pour le moment accessible à une responsabilité pénale.
Le lycéen suspecté d'avoir poignardé à mort sa professeure d'espagnol mercredi à Saint-Jean-de-Luz a évoqué "une petite voix" qui lui a "suggéré de commettre un assassinat", a déclaré jeudi en conférence de presse le procureur de la République de Bayonne.
"Durant sa garde à vue, le mis en cause a mis en avant une petite voix qui lui parle, un être qu'il décrit comme égoïste, manipulateur (...), qui l'incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat", a déclaré le procureur Jérôme Bourrier, qui a précisé que l'adolescent de 16 ans était suivi par un médecin psychiatre.
«Un seul coup violent, fatal, a été porté à l'enseignante», affirme le procureur de Biarritz, Jérôme Bourrier.
Le ministre de l'Education, Pap Ndiaye, a rendu hommage à la professeure d'espagnole tuée à l'arme blanche par un élève dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz mercredi matin. «un seul coup violent, fatal, a été porté à l'enseignante»
Elle s’appelait Agnès Lassalle. Elle était professeure agrégée d’espagnol au lycée Saint-Thomas-d’Aquin et avait marqué ses collègues et ses élèves par son engagement. Assassinée hier dans le cadre de ses fonctions. Nous lui rendons hommage aujourd’hui.
— Pap Ndiaye (@PapNdiaye) February 23, 2023
Une minute de silence a été observée jeudi dans les établissements secondaires de France qui ne sont pas en congés pour honorer la mémoire d'Agnès Lassalle, professeure d'espagnol poignardée par un élève mercredi dans sa classe à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).
"Elle s'appelait Agnès Lassalle, elle est morte hier, elle a été tuée d'un coup de couteau par un élève dont on sait actuellement peu de choses. Aujourd'hui c'est le temps du recueillement, de l'émotion et de la solidarité", a déclaré le ministre de l'Education Pap Ndiaye, avant d'observer cette minute de silence aux côtés des élèves et enseignants du collège Combe de Savoie, à Albertville.
Après le terrible assassinat d'Agnès Lassalle, poignardée à mort par un élève, les professeurs continuent à s'inquiéter d'une montée de la violence en milieu scolaire, et demandent des mesures.
Vive émotion au lendemain de l'assassinat d'Agnès Lassalle.
Saint-Jean-de-Luz : vive émotion au lendemain de l'assassinat d'Agnès Lassalle pic.twitter.com/gsU2LzKSBV
— CNEWS (@CNEWS) February 23, 2023
Invité de la Matinale de CNEWS ce jeudi 23 février, Eric Woerth, député Renaissance de l’Oise, est revenu sur le meurtre d’une professeure par un élève à Saint-Jean-de-Luz.
Éric Woerth : «L'une des premières priorités doit être de retrouver l'autorité nécessaire dans l'école» dans #LaMatinale pic.twitter.com/So9P4SavwS
— CNEWS (@CNEWS) February 23, 2023
«Une prof idéale». C'est ainsi qu'Agnès Lassalle, tuée violemment à l'arme blanche en plein cours par un élève, est décrite par son entourage et les adolescents auquels elle enseignait.
Cette femme, âgée de 52 ans, était professeure d'espagnol au lycée Saint Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, dans lequel elle travaillait «depuis longtemps».
Une minute de silence à 15h00 dans les collèges et lycées : la communauté éducative, sous le choc, va honorer la mémoire d'Agnès Lassalle, la professeure d'espagnol poignardée par un élève.
L'assassinat d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz nous remplit d’une intense émotion. Je partage la douleur de sa famille, de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures. La Nation est à vos côtés.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 22, 2023
Après le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz, je partage le choc et la peine de la communauté éducative du lycée Saint-Thomas d’Aquin et de toute la Nation.
Toutes mes pensées vont à la victime, à sa famille et ses proches, à ses collègues, aux élèves.
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) February 22, 2023
Suite à la mort de la professeure à Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye a annoncé la tenue d'une minute de silence ce jeudi 23 février, à 15h, dans tous les établissements scolaires en France.
Une enquête a été ouverte pour «assassinat, c'est-à-dire meurtre avec préméditation», vient d'annoncer le procureur de Biarritz, Jérôme Bourrier.
Jérôme Bourrier, procureur de la République de Biarritz, sur la professeure tuée par un élève à Saint-Jean-de-Luz : «Une enquête a été ouverte pour assassinat, c'est-à-dire meurtre avec préméditation» pic.twitter.com/6nnCNddvjW
— CNEWS (@CNEWS) February 22, 2023
Le suspect est actuellement en garde à vue. «Son état le permet», a précise le magistrat.
«A ma connaissance, il n'y avait pas de signalement particulier» de l'élève qui a tué son professeur d'espagnol, a précisé Pap Ndiaye, tout en indiquant que l'enquête devrait permettre d'en savoir plus sur le tueur.
«C'est le temps de l'émotion, de la solidarité nationale», s'est ému Pap Ndiaye.
«C'est un établissement très calme et réputé pour son sérieux ainsi que la sérenité de son climat scolaire», a dit Pap Ndiaye dans son point presse.
«Tous les élèves de seconde de l'établissement sont pris en charge par une cellule psychologique», a indiqué Pap Ndiaye.
«Un drame d’une exceptionnelle gravité (...), un jour triste pour l’Éducation nationale», a affirmé Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en viste à Saint-Jean-De-Luz.
Pap Ndiaye sur la professeure tuée par un élève à Saint-Jean-de-Luz : «Un drame d'une exceptionnelle gravité», dans #90MinutesInfo pic.twitter.com/XekQys1xgE
— CNEWS (@CNEWS) February 22, 2023
Le ministre de l'Education, Pap Ndiaye, doit tenir un point presse à 15h45.
L'état de santé du principal suspect, un adolescent de 16 ans, lui permet à ce stade d'être entendu sous le régime de la garde à vue, a appris CNEWS d'une source proche de l'enquête.
Invité dans l'émission La Parole aux Français, Jean-Christophe Couvy, secrétaire national unité SGP Police, est revenu sur la professeure poignardée à Saint-Jean-de-Luz. Il affirme que «cette violence ne prévient pas, on ne sait pas pourquoi ces jeunes passent à l’acte d’un seul coup».
Marine Le Pen a fait part dans un message publié sur son compte Twitter de ses «pensées le plus émues pour la famille et les proches de l’enseignante tuée ce matin à Saint-Jean-de-Luz».
Mes pensées les plus émues pour la famille et les proches de l’enseignante tuée ce matin à Saint-Jean-de-Luz, poignardée en plein cours par un élève.
L’ultra-violence a conquis toute notre société, jusqu’à l’école, il est urgent d’agir pour la sécurité des Français.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) February 22, 2023
Une professeure d'espagnol du lycée Saint Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz a été mortellement poignardée par un élève ce mercredi 22 février. Plusieurs autres agressions envers la communauté éducative ont déjà eu lieu dans le passé.
Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : les précédentes agressions en milieu scolaire https://t.co/q73EBa8VN7
— CNEWS (@CNEWS) February 22, 2023
La professeure d'espagnol a été poignardée en plein cours.
Le premier secrétaire du Parti socialiste a fait part de sa «très vive émotion» après l'assassinat d'une enseignante à Saint-Jean-de-Luz.
Très vive émotion à l’annonce de cette enseignante de Saint Jean de Luz. On demande tout à nos enseignants qui doivent faire face à toutes les violences de la société. Condoléances à la famille et soutien à la communauté éducative. pic.twitter.com/NkEm5NrpVU
— Olivier Faure (@faureolivier) February 22, 2023
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot fait ainsi part de son «effroi face au drame survenu au lycée de Saint-Jean-de-Luz» et présente ses condoléances «à la famille de cette enseignante, à ses proches ainsi qu’à ses élèves».
Effroi face au drame survenu au lycée de #saintjeandeluz
Nos condoléances à la famille de cette enseignante, à ses proches ainsi qu’à ses élèves.— Mathilde Panot (@MathildePanot) February 22, 2023
Le président de l'association des maires de France, David Lisnard estime que «la violence qui gangrène notre société ne connaît plus de frontière».
Il est difficile de mettre son émotion de côté quand l’école est le théâtre de l’horreur. Mais force est de constater, en l’attente des «motivations» du meurtrier, que la violence qui gangrène notre société ne connaît plus de frontière. L’Etat doit protéger nos enseignants.
2/2— David Lisnard (@davidlisnard) February 22, 2023
Le suspect est un adolescent âgé de 16 ans. Né en 2007, il présenterait des troubles psychiatriques graves, selon les informations recueillies par CNEWS auprès de ses camarades.
Ce dernier aurait par ailleurs entendu des voix cette nuit lui demandant de passer à l'acte, et déclaré «être possédé» au moment des faits. Toutefois, son état de santé a été jugé compatible avec une audition, et il a été placé en garde à vue dans l'après-midi.
Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), se dit "saisi par la violence du décès" de l'enseignante mortellement poignardée dans les Pyrénées-Atlantiques.
Je suis saisi par la violence du décès de l’enseignante poignardée ce matin en plein cours, à Saint-Jean-de-Luz. Mes pensées vont à sa famille, à ses proches, aux équipes enseignantes et aux élèves témoins de ce drame. https://t.co/3Wj3m2sait
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) February 22, 2023
«Nos hussards noirs de la République sont en première ligne face à l'"ensauvagement" de la société», a tweeté le président des Républicains, Éric Ciotti, appelant à «revoir la graduation des peines des mineurs».
Pensées ce matin pour la famille de l’enseignante poignardée à mort par un élève en plein cours à Saint Jean de Luz.
Nos hussards noirs de la République sont en première ligne face à l’ensauvagement de la société.
Il est urgent de revoir la graduation des peines des mineurs !
— Eric Ciotti (@ECiotti) February 22, 2023
Après une première annonce du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, en sortie de Conseil des ministres, Pap Ndiaye a confirmé sur Twitter qu'il se rendrait «sans délai sur place». Il y tiendra une conférence de presse à 16h, selon le ministère.
Immense émotion suite au décès aujourd’hui d’une professeure au lycée Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz. Mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves. Je me rends sans délai sur place.
— Pap Ndiaye (@PapNdiaye) February 22, 2023
En sortie de Conseil des ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé le déplacement du ministre de l'Éducation Pap Ndiaye sur les lieux du drame.
La professeure poignardée par un élève est décédée.
Une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) est entre la vie et la mort après avoir été grièvement blessée à l'arme blanche par un élève mercredi, selon les pompiers.
L'élève a été interpellé, selon la même source. La police, le préfet du département, le procureur de Bayonne et la rectrice de l'académie se rendent sur place, selon un communiqué de la préfecture.