Une femme de 27 ans et son bébé âgé de deux mois ont été attaqués à l’arme blanche ce samedi 4 février aux Rousses (Jura). Le suspect, considéré comme un proche de la famille, a été interpellé et placé en soins psychiatriques, selon le parquet de Lons-le-Saunier.
Le nouveau-né est entre la vie et la mort. Une femme de 27 ans et son bébé âgé de deux mois ont été attaqués à l’arme blanche ce samedi 4 février aux Rousses (Jura). Appelés pour une intervention au domicile d’un couple, les secours ont découvert les deux blessés dans la matinée.
La mère de famille «présentait plusieurs plaies sans risque vital évident» alors que le pronostic vital de l’enfant, âgé de deux mois, est toujours engagé. «Ils ont été héliportés vers un hôpital à Genève. Les médecins suisses se démènent pour (...) sauver le bébé dont la blessure, une "éventration", est particulièrement grave», a précisé le procureur de la République, Lionel Pascal, dans un communiqué.
Un proche de cette famille du JURA suspecté
«Les premiers éléments recueillis par les enquêteurs ont orienté les soupçons vers un proche de la famille» hébergé chez la mère de famille depuis plusieurs semaines et qui avait disparu à l’arrivée des secours, selon le communiqué. Le père de famille, «parti au travail le matin», a été mis hors de cause d’après le procureur Lionel Pascal.
Coordonnées avec le déclenchement du plan Épervier, les recherches, impliquant 70 gendarmes, un hélicoptère et une équipe cynophile, ont mené à l’arrestation du suspect «en milieu d’après-midi», selon le communiqué. Ce dernier, inconnu des forces de l’ordre, a été placé en garde à vue.
sur fond de «sevrage» aux stupéfiants
Dans un premier temps, l'état de santé de l'homme avait été jugé «compatible avec une garde à vue, sous réserve de l'avis d'un psychiatre», a expliqué le procureur. Mais le psychiatre qui l'a examiné ensuite l'a jugé au contraire «incompatible» avec la garde à vue et le suspect a fait «l'objet d'une admission en soins psychiatriques», a ajouté le magistrat.
D'après les premiers éléments, ce drame serait potentiellement survenu sur fond de «sevrage» aux stupéfiants.
«Une enquête flagrante des chefs de tentative de meurtre et tentative de meurtre aggravé» a été ouverte puis confiée au groupement de gendarmerie du Jura et à la section de recherche de Besançon.