Le groupe hackers qui a orchestré une cyberattaque contre le centre hospitalier sud francilien de Corbeil-Essonnes, a commencé ce vendredi 23 septembre à diffuser des données, l'hôpital ayant refusé de payer la rançon demandée.
Vendredi, les hackers de l'hôpital de Corbeil-Essonnes ont publié un échantillon de données dérobées lors de la cyberattaque. Ils menacent désormais de les publier en intégralité si une rançon de 10 millions de dollars n'est pas versée.
Les hackers avaient fixé un ultimatum à l'hôpital pour payer la rançon au 23 septembre. Le délai expiré, ils ont diffusé une série de données, a ajouté la source proche du dossier confirmant une information du site spécialisé Zataz.
Selon les premières informations, les données diffusées par les hackers «semblent concerner» des usagers, du personnel et des partenaires selon l'hôpital.
La cyberattaque avait effectivement visé les logiciels métiers, les systèmes de stockage ou encore le système d'information ayant trait aux admissions de la patientèle de l'établissement, les rendant inaccessibles.
Une enquête en cours
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF), situé à Corbeil-Essonnes, avait alors déclenché son plan blanc le 22 août afin de réorienter les patients vers d'autres établissements. Et l'hôpital avait porté plainte et saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Une enquête, ouverte par le parquet de Paris et confiée aux gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), est en cours. L'Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information (Anssi) a également été saisie.